Weavers of the Universe/ Les tisseurs d'Univers
Workshop avec Thierry Fontaine, 2009, Centre culturel Tjibaou, Nouvelle-Calédonie
Art installation, Koto wood, bamboo, cotton thread, wool, cable, metal, dresses, material, plaster, wall drawings, photos, light box.
"The dress swayed in the wind, it reminded me of moving water, of the great expanse of sea on a calm day. It made me think of thread, of travelling, of differences set in motion, insatiable nomad, ready to enlighten the world, to weave and link all manner of things, to head… Elsewhere.I decided to stretch out the wide dresses on frames of an object that seemed reminiscent of the very function of clothing itself: defining the scope of the private and public sphere. A temporary mesure.As it turned out, the central partition took on a dual role, the outline revealing the very framework of life, the centre of connections, the network of continual change and different journey.
The dresses, raised like sails, slowly become protagonists of a fictitious voyage for which the thread, the infinite line, was the conducting element.
The idea was to explore this item of clothing from a different angle, as the result of a meeting between cultures, as witness of the different influences which carry a growing identity, like a universal link with its own peculiarities, signs which ultimately reveal a place and an origin."
Tisseursd'univers, 2009/2010 :
Installation, bois de koto, bambou, fil, laine, câble, métal, robes, tissu, plâtre, dessin mural, photos, light box .
"La robe ondulait sous le vent, çà me rappelait les mouvements de l’eau, du grand champ liquide qu’est la mer lisse…Cà me faisait penser au fil, au voyage, à la différence qui est en marche, nomade insatiable, prête à épouser tous les horizons, prête à agrandir le monde ; tisser, relier les multiples, se diriger vers…Ailleurs.Je décidai de tendre les robes immenses dans les cadres d’un objet qui semblait faire écho à la fonction même du vêtement : délimiter l’espace privé de l’espace public. Limite provisoire… Or le panneau central brisait la frontière pour devenir l’ébauche d’une petite fabrique à décomposer et révéler la trame, centre de connexions, réseau des flux et trajets divers.Les robes dressées comme des voiles devenaient progressivement les protagonistes d’un voyage fictif dont l’élément conducteur était le fil, la ligne, infinie.
Il s’agissait d’explorer ce vêtement sous un autre angle, comme résultat de rencontres entre les cultures, comme témoin des influences qui sont vecteurs d’identité en devenir, comme un lien universel qui a ses particularités, ses signes révélant finalement un lieu, une origine."
Les tisseurs d'univers, ( La trame) :