Album photos - Images
Triptyque/ toiles, 210 x 92 cm
Notre perception du monde semble parfois figée dans un espace restreint, quotidien qui nous rassure alors que ce même espace est sans doute plus complexe qu'il n'en paraît...D'où l'idée du labyrinthe comme projection possible de cette complexité, territoire fait de passages, couloirs, portes et au bout desquels nous chercons tous la lumière, l'issue.
Acrylique, fusain/ toile. 80 x 80x 4 cm. Collection privée
Installation, Don de l'artiste/ Donation of the artist
Cette oeuvre est une proposition de lecture selon plusieurs points de vue; des trous de serrures et des judas sont placés de manière à ce que le spectateur puisse décrypter l'oeuvre progressivement, en tournant autour et en observant à travers tous les trous qui lui sont proposés. Le propos de l'artiste est principalement axé sur les problèmes en matière d'écologie. Trois portes sont refermées sur elles mais l'ouverture et l'issue vient du haut: un prisme de lumière éclaire l'oeuvre, rendant visible l'intériorité du message.
Une histoire dit qu’à travers certains arbres, des hommes communiqueraient à distance avec les leurs…On raconte que quelque part sur Terre et partout à la fois, des esprits se parleraient en silence, même inconsciemment… Emetteurs, récepteurs, communications transversales et apparemment insolites…Alors que le monde s’agite dans une sphère où les moyens de communication sont toujours plus performants, multiples et surprenants, l’homme moderne n’a jamais, semble-t-il, aussi mal compris son prochain…L’excès (ou l’absence) de communication peut nuire à celle-ci tout en déviant son sens ou ses objectifs… Y aurait-il manque et défaut de communication dans des sociétés à bout de souffle, souvent noyées dans le divertissement, l’apparence et l'excès?
There is a story which tells of a people who communicate with each other using certain trees. Somewhere on this Earth the spirits talk to each other silently, subconsciously, emitting and receiving messages simultaneously, transversal communication, quite unexpectedly. While the world today is filled with more and more surprisingly powerful means of communication, it would appear that modern man has never been so ignorant of his fellow man. Too much communication (or an absence thereof) can have a destructive effect by moving too far from the original meaning and objectives. Are we losing the art of communication in our modern societies where we are too caught up in reality tv and keeping up with appearances?
Des témoins-clefs posent silencieusement des questions ; ornés de peaux, de bois ou de plâtre, ils interrogent de possibles liens, des passerelles jetées entre deux mondes qui divergent ; l’un s’occupant de pillages et de « recopi(ll)ages » d’une nature qu’il s’évertue à maîtriser, l’autre s’attachant à respecter davantage celle-ci…Le bois repose, dans un équilibre éphémère, sur une structure désossée, mise à nue, rejeton d’une société rivée sur son nombril; les deux sont pourtant (re)liés, leur survie dépendant dans un certain sens du principe d'unité...
Key witnesses trimmed out in skins, wood or plaster are making us quietly question the notion of possible links between two very different worlds; one the result of pillaging and copying the very Mother Nature they are trying to dominate, the other much more concerned with respecting that same Nature. The wood stands, precariously balanced on a deboned structure, completely visible to all, the off-shoot of a narcissistic society… Yet the two are linked (together), their survival dependant on that sense of unity, but is it just a utopia? A bad dream where human conscience is becoming more and more arrogant and superficial, focused only on the individual? What an odd game! “Just keep playing” little seed.
Assemblage: téléphone, argile, bois