Cillia Darmizin, plasticienne

Cillia Darmizin, plasticienne

Sticks of peace/ Bâtons de Paix

Symbols of the universal voyager, of the connections between Earth and sky, transmitters of kind, these sticks evoke unification, wisdom and the idea of permitted justice, they are the emblems of balance sought. The textiles incarnate the outline, the possible pathway and the future bonds between peoples, whatever their beliefs, mores, forms or origins. The thread is a kind of writing not yet born, a sort of mental projection for what is yet to be written...All the Peace Sticks are materials recovered mostly along the beach or on the riverside, carried there by wind or weather, naturally sculpted, washed up and then bound together, with Japenese cloth mainly. They emerge simply,inspired by an unusual piece of bamboo that I picked up one day on the beach at Wabao, on Nengone island. The bamboo looked like a walking stick topped by a bird‘s head, decorated with a piece of green cloth (manou). A peace of flotsam, a traveller with no boundaries.

 

Symboles du voyageur universel, des liens reliant la terre au ciel, sortes de transmetteurs, ces bâtons évoquent l’unification, la sagesse et l’idée d’une justice permise, ils sont les « outils » d’une paix désirée, les emblèmes d’un équilibre recherché. Les tissus incarnent la trame, le chemin possible et les connexions à venir entre les peuples, quelques soient leurs croyances, leurs mœurs, leurs formes ou leurs origines. Le fil, c’est une sorte d’écriture qui n’est pas encore née, une forme de projection mentale de ce qui est à écrire…Tous les bois qui constituent les bâtons de paix sont des matériaux récupérés le plus souvent en bord de mer ou de rivière, ils sont le résultat d’un voyage au gré des flots et du temps, sculptés naturellement, échoués puis assemblés à l’aide d’étoffe de tissu japonais pour l’essentiel. Ils sont nés très simplement, inspirés par un bois de bambou bien singulier que je ramassai un jour vers une plage à Wabao, sur l’île de Nengone, le bambou ressemblait à une canne à tête d’oiseau, orné d’une pièce de manou vert. Un vestige venu des mers, un voyageur sans limites.